Agriculture

L'agriculture: un véritable moteur de croissance.

L’agriculture est la principale source d’emploi dans le pays. De nouvelles mesures et des investissements accrus le rendront plus productif et garantiront la sécurité alimentaire, tout en stimulant les exportations et en développant l’agro-industrie. L’agriculture guinéenne possède des atouts importants qui offrent de nombreuses opportunités pour accélérer la croissance et créer des emplois durables. Ce secteur a la capacité à la fois d’assurer l’autosuffisance alimentaire de la population, de générer des revenus d’exportation importants, notamment grâce aux cultures de rente, et d’ouvrir la voie à des investissements rentables et de grande valeur.

Le secteur privé joue un rôle de premier plan dans la réalisation de ces objectifs, en particulier dans les domaines de l’offre, de la production, de la commercialisation et des offres de services agricoles.

Des organisations plus structurées.

L’émergence et la promotion des organisations paysannes sont en grande partie responsables de la croissance de l’agriculture guinéenne en moyenne de 4,7% par an ces dernières années. Ces organisations ont été approvisionnées en matériel, principalement par le biais des centres de services agricoles mis en place dans toutes les préfectures du pays. L’accès des agriculteurs aux intrants à des prix subventionnés a également été facilité mais doit être renforcé, et leurs compétences en matière d’utilisation de ces intrants doivent être améliorées. Le ministère de l’Agriculture travaille avec le géant marocain des engrais, l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), pour améliorer les performances dans ce domaine. Les efforts des agriculteurs et le soutien du gouvernement ont abouti à une production agricole relativement améliorée ces dernières années, en particulier le riz, le maïs, le fonio, le manioc et les arachides.

Développement et recherche.

Cependant, le gouvernement est confronté à plusieurs contraintes pour soutenir le secteur agricole, telles que des infrastructures de contrôle de l’eau inadéquates, un manque d’institutions de crédit spécifiques au secteur et la prédominance de l’agriculture familiale et de subsistance utilisant des techniques archaïques. Un autre défi majeur est l’inefficacité des systèmes de commercialisation principalement liés à l’isolement de certaines zones de production et aux difficultés des petits producteurs à accéder aux marchés. Le PNDES s’est engagé à trouver des solutions à tous ces problèmes et a ainsi défini deux projets prioritaires: l’aménagement hydro-agricole de 3200 hectares de plaines le long du fleuve Sankarani et la construction de centres de production et de recherche de matériel végétal pour l’Institut de recherche agricole de Guinée.

Meunerie industrielle de riz

La mouture du riz auparavant effectuée manuellement ou à l’aide de vieilles machines était le goulot d’étranglement de l’industrie du riz locale jusqu’au récent boom des petites décortiqueuses de riz privées d’Engelberg. Cette grande «révolution des rizeries» est certainement l’événement le plus remarquable auquel cette industrie a été témoin ces dernières années.

En Guinée, les ventes de décortiqueuses de riz Engelberg ont en effet connu une avancée significative en volume et en capacité de transformation, principalement en provenance de Chine (70%), d’Inde (11%) et d’Europe (12%).

Pour moderniser la filière riz, il doit y avoir une synergie parfaite entre les entreprises agro-industrielles émergentes et, une augmentation du volume de riziculture de subsistance considérée comme la base du développement de la filière.

Ananas et papaye

Au cours des cinq dernières années, la production nationale d’ananas est passée de 6 000 à 10 000 tonnes avec un potentiel d’exportation de 5 000 tonnes. La Basse Guinée s’est avérée être la zone de production idéale. La superficie cultivée est passée de 16 000 hectares en 1985 à 26 000 hectares en 2004. Une agro-industrie ananas viable est possible grâce aux conditions naturelles qui donnent des avantages compétitifs à la Guinée.

Quant à la papaye, le sol et le climat de la Guinée sont également très favorables à la culture de ces cultures. Cependant, l’irrigation est une préoccupation majeure dans ce secteur et la plupart des petits producteurs de papaye préfèrent donc cultiver dans les marécages à proximité des sources d’eau.

Le secteur agricole de la Guinée possède diverses zones agro-écologiques qui favorisent le développement de systèmes de production diversifiés.

Fruits et légumes

Le secteur des fruits et légumes comprend de nombreuses variétés et espèces végétales qui donnent lieu ou peuvent donner lieu à des activités économiques de production, de transformation et / ou de commercialisation plus ou moins importante.

Pour les légumes, la Guinée produit du gombo, du gingembre, des piments, des haricots verts, des oignons et des tomates cerises.Il est à noter que la Guinée dispose de conditions agro-écologiques favorables pour cultiver de nombreux produits à forte demande sur le marché européen, dont certains sont la carambole, mangoustan, tomates cerises et corossol. Les produits de plus en plus tels que l’ananas, la banane, la mangue, l’avocat, l’oignon et le melon bénéficient actuellement du soutien d’un programme particulier.

Le potentiel de production total pour tous ces produits est estimé à plus de 115 000 tonnes par an. En raison de la rotation saisonnière, ils sont cultivés tout au long de l’année.

Toutes ces cultures peuvent être cultivées à un niveau industriel si les chaînes de production et de distribution peuvent être bien organisées.

Sur le plan technologique, l’Institut guinéen de recherche agronomique avec ses six centres de recherche implantés dans les centres administratifs des régions naturelles du pays dispose de plusieurs laboratoires d’essais agricoles.

Du point de vue marketing, la Fondation pour l’Investissement et la Commercialisation Agricole (FICA) et le Programme Cadre pour la Promotion des Exportations Agricoles (PCPEA) assurent l’existence d’un cadre favorable au développement des entreprises exportatrices et l’octroi de prêts aux opérateurs économiques (crédits saisonniers, financement des exportations, prêts agricoles et modernisation des PME agricoles du pays).

Production et transformation des céréales.

Malgré son âge, le fonio (mil) est peu connu dans les secteurs de l’agronomie, de la technologie et de l’agroalimentaire. Il est cultivé dans les quatre régions naturelles de Guinée avec les plus grands champs en Haute et Moyenne Guinée (19 et 32% respectivement). Elle possède les diversités les plus cultivées (environ 46 variétés pour la Moyenne Guinée). Le maïs a augmenté à la fois pour son volume de production et comme culture principale. La commercialisation de cette culture se fait essentiellement par le biais de petits réseaux de commercialisation intrarégionaux et locaux, à quelques exceptions près qui jusqu’à présent n’ont pas été un obstacle à la culture intensive en raison de la forte demande des consommateurs locaux.

Production de produits phytopharmaceutiques.

Le secteur des intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires) est développé en Guinée à très faible échelle. Les principaux distributeurs d’intrants ne sont pas basés dans le pays et les principaux utilisateurs de ces produits s’approvisionnent directement à l’étranger. Par conséquent, l’implantation d’une telle industrie en Guinée développera le secteur et permettra aux petits agriculteurs (de subsistance) d’avoir accès à des matériaux et des intrants de qualité (engrais, produits de protection des cultures). À l’heure actuelle, les plantes et les semences sont principalement importées, parfois en raison de l’épuisement des stocks sur le marché ou de l’interruption des livraisons, et parfois aussi en raison de la certification des produits.

Riziculture

En Guinée, le riz est l’aliment de base de la population et la principale base de la spéculation agricole. La riziculture se fait sur 67% des surfaces du pays, constitue 65% des besoins céréaliers et occupe 37% de la population active, 80% des activités agricoles, 23% du PIB primaire et 6% du PIB national. Pour moderniser la filière riz, il doit y avoir une synergie parfaite entre les entreprises agro-industrielles émergentes et une augmentation du volume de la riziculture de subsistance considérée comme la base du développement de la filière.

Pour lutter efficacement contre la pauvreté, le gouvernement guinéen a principalement axé sa stratégie sur la riziculture. La Guinée devrait dépasser le seuil d’autosuffisance en riz et atteindre la moitié de son objectif de production d’exportation d’ici 2018. Malgré l’énorme potentiel de la riziculture, la Guinée importe encore environ 35% de sa consommation de riz, tandis que le pays a la capacité de devenir un grand exportateur de céréales.

Niche Products

Historically, coffee has always played an important role in Guinean commodities exports. Annual production potential is estimated at 70,000 tons. The country has vast traditional plantations. Of the more than 50,000 tons produced every year, only 20,000 of them are exported. The local coffee (Ziama coffee: Robusta with Arabica aroma) with a protected geographical indication label is a pride for the Guinean coffee sector.

Guinea produces approximately 60,000 tons of palm oil every year. Rubber, primarily destined for export, has been the focus for massive production in recent years. Production of the newly planted plantations is yet to begin. The rubber produced in Guinea is known internationally to be of best quality. Pineapple is produced in Maritime Guinea where the natural climate and soil conditions are indeed favorable.For the mango sector, Guinea has vast mango plantations with over 700,000 trees spread in the two (2) major production zones

Investissez dans la révolution agricole guinéenne.

La diversité des conditions climatiques, des ressources en eau et de la fertilité des sols confère à la Guinée un avantage comparatif naturel dans la production d’une grande variété de produits.

Le potentiel de la terre, où la maîtrise de l’eau est possible, est également considérable. Elle est estimée à 520 000 ha dont 140 000 ha de terres en mangrove et arrière de mangrove, et 200 000 ha de plaines alluviales fluviales.

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